Bérénice Mollet....créations.

Je vous la montre d'un peu plus loin avec sa belle baguette



Mais on a beau dire, c'est tout de même en entrant dans les détails qu'on savoure le mieux la chose...











la lune en plein soleil...

entrée dans l'atelier..... Emöke est à gauche....
Faire connaissance avec le matériel
Le métier.... et la FOURCHETTE!
essentielle la fourchette!....
nous servira de peigne...
le tissu noir tournicoté servira à recouvrir les clous du bas quand la chaine sera montée, pour éviter d'y abimer nos vêtements....

La chaine est montée...

Les copines au boulot...

Les fuseaux en attente (on dit aussi les broches...)

Pose d'une première duite torsadée qui sert à fixer l'ouvrage... il y en a une en bas et une en haut. J'ai mis un carton derrière pour la photo...

Le-dit carton sert ensuite à rigidifier l'ensemble.. normalement, il faudrait faire plusieurs cm de tapisserie bien serrée à la place, mais nous n'avons que deux jours, donc, on triche un peu...

C'est parti pour le point de base... Ne pas oublier de bien tasser avec la fourchette, le fil de chaine ne doit pas être visible... c'est une des différences avec le tissage...

Un autre point: driadi.

Un autre, bicolore, beaucoup plus épais...

Premier relief: pose d'un boudin

Le boudin est en attente, on apprend à suivre un motif dessiné au feutre sur les fils de chaine...

Une fois terminé, la pose du boudin s'est poursuivie, reprise du point classique pour préparer la suite...

Après avoir fait bien joujou avec des boudins libres:
Fin de la première journée!
Se redresser, s'étirer, aller marcher un peu avant le repas... et dormir!

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un peu cachée par les montants du métier...
et puis... c'est marrant de voir l'envers...

Allez! Deuxième jour, il faut s'y remettre!

Point classique pour recouvrir l'ensemble, je tente une courbe sans la marquer sur les fils... juste à l'oeil...
C'est pas si mal...
Mais je tire trop, l'ouvrage se rétrécit un peu en largeur, pas bien ça!!

Pose d'un nouveau relief... c'est le même principe, mais là, c'est autour d'un carton rigide...
Puis, de nouveau, remplissage avec le point classique...

La partie la plus complexe, suivre un motif de vague... Là, il y en a pour un moment....
Les épaules, la nuque, le dos, se font douloureux...

La vague est terminée.... ça sent la fin de la journée
La fin du stage...
un petit effort encore...

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La bestiole rapportée à la maison...
Je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques rangs de tissage (pas de tapisserie) pour terminer... Dans le tissage, le fil de chaine apparait, on peut jouer avec..... c'est une autre technique...
La duite torsadée qui avait été préparée au montage est descendue et tassée sur le reste de l'ouvrage pour fixer le travail...

Bon, on ne dira pas que c'est QUE pour les reliefs que j'ai fait ce stage, mais bon... en grande partie n'est-ce pas?.....
Alors, en voici quelques vues...

Emöke est à retrouver sur sa page facebook
Sur son site
Avec tous nos remerciements...
Un grand merci également à Anne-Claire et Antoine pour leur accueil chaleureux...

Voilà, c'est comme ça... le facteur sonne toujours deux fois et les titres viennent toujours plus tard... on n'y peut rien...
En attendant, celui là, appelez-le comme vous le voulez...
(mais si un titre vous vient, je veux bien le connaitre, ça m'aidera pour plus tard...quand il faudra vraiment lui en donner un )

Je me demande si cette fois-ci, je ne vais pas commencer par vous montrer les détails pour petit à petit élargir et arriver au plan général
Évidemment, vous pouvez tricher et faire tourner la molette de votre souris... c'est vous qui voyez...

Alors, tiens, commençons par ce petit bout là...
On est dans du ton sur ton, mais on joue sur les différences de blancs.



Un plan un peu plus large...La rouille est présente



On descend le long de la chose... la rouille diffuse sur le blanc, tout en légèreté... le blanc diffuse dans la rouille, échange, fusion...



On arrive tout en bas...



C'est là qu'on commence à apercevoir les jeunes filles échevelées...





Très difficiles à prendre en photo... blanc sur balnc, révélées par les ombres portées...



Découvrons la chrysalide en son entier, en est-ce une?..... mue de quelque reptile... sur son morceau de drap ancien, du bon drap bien lourd...



Et voici le moment de révéler l'ensemble, cousu sur toile de jute



. Il est assez grand, (120cm de large sur 170 de hauteur ) j'ai été obligée de le suspendre là pour la photo, ça ne va pas être simple de lui trouver une place!



Alors... à ce stade là, ceux qui suivent peuvent peut-être se souvenir...

Des origines....
De la suite des origines...
Et de par où il est passé.....
Et là aussi

Parfois il faut du temps....il y a des chemins de traverse à emprunter et à empreinter ... avant de parfaire le chemin..

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L'idée n'était pas au départ de m'interroger sur les origines des techniques textiles, tressage, tissage, tricotage et autre... Non, pas du tout.
En fait, d'idée, il n'y en avait pas, comme souvent...
Juste un fil qui s'est trouvé dans une certaine position et la visualisation alors d'un geste possible...
Si je fais des boucles tout du long, ça va me mener à quoi?....
Et quel sont les possibles pour entrecroiser les fils pour que ça tienne?....
Donc acte....



Bien évidemment, à l'heure actuelle, ça ne présente que peu d'intérêt, je n'ai fait qu'expérimenter ce que tout le monde sait déjà sans doute, mais c'est assez jouissif de le sentir naitre sous ses doigts.....
Ce sont, je suppose, les petites connaissances que j'ai en broderie, tricot, crochet, tissage, couture, un peu de dentelle au fuseaux... ces notions de techniques qui, bien qu'ayant un trait commun, sont toutes différentes, qui se sont bousculées à ce moment là pour arriver à une chose que moi, je n'avais jamais faites....
Le tronc commun de ces techniques c'est comment, à partir de fils, arriver à une surface?... ça, c'est le but... mais le moyen pour y arriver est chaque fois différent.... les points d'accroches sont différents, le tissage demande chaine et trame, le tricot minimum deux aiguilles, la dentelle de multitudes de fils qui s'entrecroisent....
Bon, là, je n'avais qu'un seul fil... et une aiguille à chas...
Quand j'ai eu fini mon p'tit machin... j'ai eu envie d'en savoir un peu plus, songeant avec émotion au premier homme/femme qui ayant fait une première boucle, a entrevu qu'il allait y en avoir d'autres... Oui, je suis comme ça moi...

Bon, je ne suis pas une forcenée de la recherche historique, à vrai dire, ça m'intéresse assez peu, le plus important étant pour moi d'avoir le geste dans les doigts... mais bon, si, quand même, il m'arrive parfois de faire marcher ma tête.... un peu...

mais je ne vais pas vous faire un exposé sur la chose, deux petites bricoles que j'ai trouvées avec les liens ci dessous...... si vous en voulez plus, je ne vous ferais pas l'injure de penser que vous n'êtes pas capable de trouver tout seul...

Un lien sur les origines du tricotage


Et ce que j'ai trouvé de plus approchant par rapport à la petite expérience que j'ai menée, c'est ce petit paragraphe sur le blog les petites mains

les trouvailles archéologiques les plus anciennes auraient été faussement considérées comme du tricot, alors qu’elles sont réalisées en nålbinding. Ce nom   viking désigne un tissu structuré en spirale, dont l’élasticité ou la rigidité dépend du point et de la largeur du matériel utilisé. La technique du nålbinding est pratiquée par les Romains, les Égyptiens et divers peuples des pays d’Europe du Nord et de l’Est aux environs du IVe siècle. Certains historiens du textile le considèrent comme l’ancêtre du crochet et du tricot. En anglais, il est traduit par : knotless netting, needle looping ou encore single needle knitting. Cette technique permet la formation de boucles entrelacées, le plus souvent torses, à l'aide d'une aiguille à chas et d'un fil ; en général, le travail est circulaire.

Bon, je ne suis pas passée par l'étape du circulaire.. mais ça y ressemble...

Aller, je détaille la chose, ceux que ça n’intéresse pas peuvent aller boire un café...

Donc un fil libre fixé seulement aux deux extrémités, (on est pas forcé de laisser les bouts dépasser, c'est juste parce que moi j'aime bien...



Avec l'aiguillée, commencer des petites boucles...



On va jusqu'au bout de fil, ce sera notre première rangée, faire les boucles assez lâches... on peu jouer là dessus pour avoir un ouvrage plus ou moins élastique...



Hé hé! on peut même mettre de la couleur!... Là je l'ai fait pour que vous voyiez mieux comment les boucles s'incrustent l'une dans l'autre...



Je reprends mon fil blanc...



Aller, on continue!...
A noter quand même que pour le moment, je ne vais que de gauche à droite...



Là par contre, on va obtenir un point différent en jouant sur les aller-retour...



Voici comment se positionne l'aiguille quand on va de droite à gauche...



Dans ce qui précède, l'ouvrage a été partagé en deux, faire un fil de pont pour rassembler à nouveau les deux morceaux...



On peut ne reprendre que dans un sens, pour retrouver le point du début...



Alors, vous pouvez le laisser libre, comme une sorte de tunnel, bien pratique pour y ranger deux doigts quand on ne sait vraiment pas quoi en faire...



Ou transformer le même geste de boucle en point de couture en prenant le tissus en dessous, de façon à fermer l'ouvrage...



Et là on n'obtient comme une petite poche, dans laquelle on ne manquera pas de glisser les deux bâtonnets de cannelle qui trainaient sur la table, je voudrais bien savoir pourquoi...
On voit bien les différences de point là non?....

Eh ben dites-donc! vous en savez des choses maintenant!!