Bérénice Mollet....créations.

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vendredi, février 21 2014

lauriers fanés, gentil coquelicot mon âme...

DSCN1417.jpg

Je fis ceci cet été où je t'aimai.
Petite crucifiée retrouvée dans sa robe de sang séché.
Je te la donne ainsi.
Toi, à qui je ne puis rien donner.

lundi, février 17 2014

pâles restes d'écriture nocturne


Trépidations. Trépignements.
Courir tout autour de la chambre.
Puis sortir cueillir quelques plantes.
Dans le froid.

mercredi, août 21 2013

14h22



  Quand je serai là, allongée,
Et qu'il sera si grand qu'il n'y aura plus de ciel,
Ce sera le moment du départ.


dimanche, août 18 2013

14h17



  ...tout le corps surprit par le soudain embellissement des chairs...


mercredi, août 7 2013

Poèmes.... Dani Frayssinet


pourtant, que ce soit en mer, sur terre ou dans les cieux,
il y aura toujours au fond un rétrécissement
quelque chose qui grignote, qui se resserre.
La sensation d'une défaite, d'un jamais plus
quand tous les souvenirs, même les bons, font un peu mal au souvenir.

 C'est de Dani...
 Et cet autre encore qui fait surgir pas mal de choses aussi:

on dirait que notre reconquête suit une flèche de feu tirée il y a longtemps dans notre dos
et que nous n'aurons de repos avant d'avoir vérifié la hauteur de son rouge.

 je ne sais pas si le second fait partie des marelles froissées.... j'aimerai qu'il le soit à cause du on dirait qui alors ne nous orienterait pas vers un il semblerait bien que, mais bien vers le verbe dire à un conditionnel qui tirerait presque vers un futur... on va jouer à comme si...... et si, maintenant, on décidait de dire...... c'est ainsi que je l'entends...
peut-être un jour une création à partit de ça.... qui sait?.... peut-être.....

mardi, mai 14 2013

je t'aurais dit...

Je t'aurais dit:
Je t'écrirai à chaque lune parenthèse.
Je ne t'aurais pas dit laquelle
Oui, tu le sais, il y en a deux.
La parenthèse fermante, qui ouvre sur son absence.
la parenthèse ouvrante, qui débute son cycle apparent.
Ce soir, c'est la seconde.
Je te l'aurais dit , et je l'aurais fait...
Et puis tu l'aurais su.
Et puis tu m'aurais lue à chaque lune.
Et puis, cela aurait été comme un rendez-vous.
Et j'aurais été heureuse que tu regardes le ciel pour moi.
Je dis: cela aurait été beau...

lundi, mars 18 2013

Une voix dans la pierre...

Je ne sais si je réponds ou si je questionne.
Je suis une voix née dans la pénombre du vide.
Je suis un peu ivre, en train de croître dans une pierre.
Je n’ai pas la sagesse du miel ni celle du vin.
Soudain, je me dresse comme une tour d’ombre fulgurante.
Mon ivresse est celle de la soif et du feu.
Avec cette fine étincelle, je veux incendier le silence ;
Ce que j’aime, je l’ignore.
J’aime.
J’aime en total abandon.
Je sens ma bouche à l’intérieur des arbres et
d’une source cachée, indécise, ardente…
En moi, quelque chose ne fleuri pas encore.
Je ne suis pas perdue, seulement entre le vent et l’oubli.
Je veux connaître ma nudité, être le bleu de la présence.
Je ne suis ni la destruction aveugle, ni l’espoir impossible.
Je suis quelqu’un qui attend qu’une parole m’ouvre.

Antonio Ramos Rosa

Entendu tout à l'heure sur france Culture.... pas moyen de le retrouver sur le net, j'ai du l'écouter à nouveau et l'écrire, mot à mot.....

- Je me ferai pierre, et ferai de ces mots mes paroles de femme...
- Pourquoi le ferais-tu?.... Tu n'apporterais rien de plus à ce qui se dit déjà.....



vendredi, juillet 13 2012

Ce poème......d'Yves Bonnefoy...

''Une pierre.

J'ai toujours faim de ce lieu
Qui nous était un miroir,
Des fruits voûtés dans son eau,
De sa lumière qui sauve,

Et je graverai dans la pierre
En souvenir qu'il brilla
Un cercle, ce feu désert.
Au-dessus le ciel est rapide

Comme au vœu la pierre est fermée,
Que cherchions nous? Rien peut-être,
Une passion n'est qu'un rêve,
Ses mains ne demandent pas.

Et de qui aima une image,
Le regard a beau désirer,
la voix demeure brisée,
La parole est pleine de cendres.'' *

dimanche, mai 20 2012

les mots nouveaux.


Tes peurs ressemblent-elles aux miennes?
Tu me les diras
Je les mettrai côte à côte,
Et je regarderai leurs ressemblances,
Que je cueillerai.... pour mieux les rassembler...
Ça n'existe pas la rassemblance?
Non, mais c'est magnifique, je le garde.
Un mot nouveau, c'est un territoire nouveau de la pensée,
Un carré d'herbe qu'on pose sur le vide,
Là où la pensée ne pouvait pas encore marcher.

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