Bérénice Mollet....créations.

Oui, le titre a un petit gout de réchauffé, ceux qui suivent l'auront entraperçu ailleurs....

ébrugha.... voici ce la définition qu'en donne mon vénéré père, esprit supérieur, auteur du fameux mémoire-écriture

***Nom commun du genre neutre. Mot passe-partout capable de prendre au gré du lecteur la fonction, le rôle et la signification de tout autre substantif (masc. ou fém.)

De manière plus générale, cette unité lexicale neutre non définie en sens, peut être, selon le cas, apposée ou sujet, attribut, complément; elle possède une infinité de synonymes; elle est combinable à volonté, dans le respect des règles, avec tout adjectif possessif ou démonstratif, article, marque du nombre.

Voir Grevisse citant Dessaintes: Désigne tout ce qui possède, réellement ou par abstraction, une existence distincte (sans perdre pour autant de vue que nombre de grammairiens rangent à la fois substantif et adjectif dans la catégorie du nom)

V. également, à t. indic.: machin, chose, truc, bidule, et même: jocker...

Origine française.

Première apparition dans l'histoire: 27/08/83 à l'occasion des festivités familiales du 80 anniversaire du père de l'auteur (pourtant né en décembre)***

La citation est un peu longue mais je ne puis malheureusement pas en retirer une virgule, elle ne m'appartient pas....

Quand à l’œuvre présentée, elle circule sur un chemin ouvert il y a quelques années, il était tout neuf alors....
si le paysage semble le même, il se trouve que ces derniers jours, le temps à beaucoup changé, la lumière y est plus intense, les contrastes plus forts.... une très belle balade...je recommande...

Sur un fin voile de coton à reliefs, teinté une première fois de jaune, gris orangé.... puis renforcé de cuivre et de doré grâce à deux bâtons de machintrucs découverts au fond d'un tiroir mais qui sentaient délicieusement l'huile de lin (à noter que l'odeur en est tenace et quelle fait donc en quelque sorte partie de l’œuvre, vous achèterez l’œuvre et son odeur, il faut le savoir...)...
Sur ce fin voile de coton donc, renforcé de toile thermocollante, j'ai cousu un ébrugha crocheté dans un fil de coton changeant bleu... (c'est dingue comme c'est long à faire ce truc là!)...
Vous n'aurez pas manqué de remarquer sur le coté droit la présence de trois cailloux superbement doux au toucher que je me suis régalée de maintenir (pas d'emprisonner...) dans une nacelle tressée du même fil de coton bleu....

Pour ceux qui aime se glisser dans les loges des comédiens, et errer dans les coulisses des théâtres, l'envers du décor de cette première partie de l'ouvrage est offert, nu, sur les photos qui suivent et ce, sans frais supplémentaire... cadeau quoi!....

L'ensemble est fixé sur un morceau de laine bouillie prune (à moins que ce ne soit aubergine- mais c'est profond, ça me plait...) elle même renforcé de thermocollant noir pour une meilleur tenue... L'envers cette fois ci ne présente aucun intérêt, c'est noir, lisse, je pense tout de même dans les jours qui viennent y apposer mon éternel petit bonhomme dansant, oh! toi qui depuis si longtemps m'accompagne!....

Un petit rabat dans le haut de cette petite merveille vous permettra d'y glisser tringle bâton ou se que vous voudrez afin de pouvoir la fixer au mur de votre choix.... mais bon, pas obligé....

dimension: quasiment 47cm sur35cm

L'ai-je redis récemment?....... vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir..... en cliquant deux fois, vous aurez même un bon zoom sur les choses......