Après quelque temps, amoureusement arrosé, plusieurs fois par jour car le temps est plutôt sec en ce moment... (qui s'en plaindrait! sec et chaud.. comme c'est bon!)... j'ai remonté la bestiole de la sombre cour où elle mijotait, pour la mettre en pleine lumière et juger de son état de maturation....
Et j'ai décidé, le trac dans les doigts quand même, qu'il pouvait être temps de l'ouvrir.
C'est vrai, il y a là un petit coté chirurgical qui pourrait impressionner les âmes sensibles... mais faire délicieusement frissonner aussi, non?...
Et ça s'annonce pas mal du tout!
Voici la mue étalée, toute raide de rouille et de sel... (il aura été délicat d'en détacher chaque fibre et chaque fils, lesquels étaient réellement collés à la barre de fer... j'ai eu quelques sueurs froides...!)
Maintenant, l'épreuve du lavage...
Ça a tenu...
Je n'ai pas lavé le boudin qui n'était là que pour créer une réserve de couleur (et ça a bien marché, je suis contente du résultat).... j'en aime les boursouflures créés par la tension du fil qui le maintenait serré... et je le garde tel que pour le moment..il aura probablement un jour, son heure de gloire...
Ce qui m'intéresse pour le moment.... c'est le truc de droite...