jeune femme au chapeau bleu...
Par berenice mollet le vendredi, janvier 10 2014, - art textile - Lien permanent
Visage...
Ou maison...
C'est selon.
Selon la distance de regard d'une part...
Et selon... ce que vous voulez...
La jeune fille, parfois, elle baisse les yeux...
Et d'autres fois, elle vous plante son regard direct de face...
C'est selon....
C'est la maison où je vis seule
Tranquille, en t'attendant.
Quelqu'un m'a fait remarquer qu'il n'y avait pas de porte.
Le premier jour, je lui ai dit que je n'avais besoin d'aller nulle part, qu'il me suffisait de pouvoir ouvrir la fenêtre pour regarder loin.
Le surlendemain, je lui ai dit qu'en fait, la porte était derrière, du coté non clôturé...
Oui, tu as vu, il y a pas mal de clôtures autour, ce n'est pas que ça m'enchante, mais tu sais que j'y élève quelques bêtes rétives qu'il me faut surveiller, et nourrir correctement...
Oui, tu le sais...
Comme tu sais que j'entretiens chaque jour le feu...
tranquillement, en t'attendant.
La lune a failli être pleine.
mais tu t'en doutes, je ne l'ai pas laissée faire...
Commentaires
Quelle émouvante petite maison, chère Bérénice !
Oui, je préfère la maison. La jeune fille me semble trop timide pour me plaire tout à fait.
Comme toujours, j'aime ton travail !
Je t'embrasse tendrement
Cath.
L'âme qui survole cette œuvre est-elle celle de la jeune fille ou celle de la maison ?
Il faut demander à la lune ...
Bravo !
Si j'osais...
Le feu, le feu ronronne doucement dans le grand poêle.
Du dehors, ta maison au grand corps sans porte me paraît être un bateau dans une mer démontée, un bateau aux milles voiles dépliées, ouvertes, un bateau porté par des vents de tendres nouvelles, un chapelet de rêves...
N'oublies pas le feu, il ne doit pas mourir...
N'oublies pas tes bêtes, elles ne doivent pas souffrir...
N'oublies pas de regarder droit devant toi
juste pour embrasser la vie...